Liberation's Welcome To The Monkey House review

Liberation.fr
Welcome To The Monkey House
by Nick Kent
May 16, 2003


Untranslated

Originaire de l'Oregon, ce quartet américain, entiché de glam-rock british, réinjecte une nécessaire dose de sexe au rock'n roll. Leurs premiers albums associaient les lourds riffs des Rolling Stones fin sixties à la sensualité flottante de la scène acid-house/ectasy apparue trois décennies plus tard. Surprise, leur quatrième CD dévoile une humeur étonnamment pop synthétique, avec rythmes robotiques, bleeps et loops envahissant les chansons en lieu et place des riffs de guitares d'antan. On distingue ici une singulière connotation 80's : l'ex-claviers de Duran Duran, Nick Rhodes, coproduit l'album et d'autres fantômes de l'époque s'y manifestent, tels Simon Le Bon et Niles Rodgers. L'influence de Bowie est aisément décelable tout au long du disque (You Were The Last High, écrit en collaboration avec Evan Dando, est la copie conforme du backing-track de Ashes To Ashes), et le meilleur titre du lot, Insincere Because I, possède la beauté glaciale des compositions d'Angelo Badalamenti pour Twin Peaks. Le chanteur Courtney Taylor parvient toujours à sonner simultanément sexy et intelligent mais moins de pastiches années 80 et plus de passion rendraient ce disque bien meilleur l